Le spectre de fermeture plane sur les raffineries de l’huile végétale
Slim Ben Aïssa, président de la Chambre syndicale nationale des raffineurs de l’huile végétale, a appelé l’Etat à éponger les dettes que l’Office national de l’huile doit aux raffineurs et qui sont estimées à 20 millions de dinars.
Il a ajouté que de nombreux acteurs du secteur seront contraints de cesser leurs activités, en raison de leur incapacité à honorer leurs engagements vis-à-vis de leurs employés, des fournisseurs, de la STEG, de la SONEDE et des banques.
Slim Ben Aïssa a souligné que cette situation va conduire à la fermeture de toutes les raffineries de l’huile.
"Une cargaison de six mille tonnes d'huile est bloquée au port de la Goulette, depuis deux semaines, pour défaut de paiement et l’Etat paie quotidiennement 14 mille dollars à titre de pénalités", a-t-il dit.
Il a, également, déclaré que les besoins annuels du marché tunisien s’élèvent à 170 mille tonnes et que l’Etat n’en a importé que 30, ce qui explique la pénurie de l’huile végétale en Tunisie.